Temps journaliers d’exposition aux bruits

Le code du travail indique que l’oreille peut cumuler 8h d’écoute à 80dB avant de risquer des dégradations auditives (l’OMS indique des risques cardiovasculaires en deça).

Ce qui n’est pas dit, c’est qu’une fois atteint 8h à 80dB, il faut rester au silence total pour le reste de la journée (24h donc les 16h restantes).

Ce qui fait que l’on est sensé rester sans aucun loisir bruyant après sa journée de 8h.

D’ailleurs certains critères prennent en compte des expositions sur la semaine en prenant en compte des jours de repos auditifs obligatoires en plus. Ce qui fait qu’il devrait être interdit d’aller en boite le we après des semaines à 8h/80db pour prévenir les risques auditifs.

Ce petit tableau permet à un normo-entendant, de comprendre le cumule des temps de loisirs et de travail bruyants pour vérifier si il dépasse les 100% d’exposition dans la journée. Car rester une grosse partie de la journée au calme sous 70 db empiète déjà 10% à 15% du capital journalier.

Les temps d’exposition pour un hyperacousique sont évidemment très réduits en temps et en puissance…

Voici donc une proposition de deuxième tableau pour un seuil de tolérance (ne pas confondre avec le seuil de douleur) à 90db.

On s’aperçoit qu’il ne peut rester durant 8h continu dans une ambiance au delà de 51db sans ressentir une gêne (pour ses fréquences sensibles).

La réadaptation aux sons doit donc être très progressive en fonction des durées d’expositions et des différentes puissances d’expositions pour limiter la gène.

Le repos auditif est essentiel une fois dépassé le seuil journalier des fréquences sensibles pour que la désensibilisation soit le moins pénible possible et surtout pour éviter trop de « montagnes Russes » auditives décourageantes.

Cette proposition de deuxième tableau est donc évolutive en fonction des progrès. Dans mon cas, j’ai récupéré (en moyenne) un gain de 1db par mois (compris les passages où j’ai eu des rechutes).